<p><img alt="webleads-tracker" width="1" height="1" src="//stats.webleads-tracker.com/101237992ns.gif">

Creative Industry : un label pour promouvoir l'industrie du futur à la française


Je ne suis habituellement pas fan des labels et des appellations qui peuvent parfois être vides de sens, mais je prend le temps de m'arrêter ici sur le lancement à la foire d'Hanovre par Emmanuel Macron "himself" de "Creative Industry" . Si j'ai bien compris, il s'agit d'une sorte de label French Tech dédié aux secteur industriel.

Je ne suis habituellement pas fan des labels et des appellations qui peuvent parfois être vides de sens, mais je prend le temps de m'arrêter ici sur le lancement à la foire d'Hanovre par Emmanuel Macron "himself" de "Creative Industry" . Si j'ai bien compris, il s'agit d'une sorte de label French Tech dédié aux secteur industriel.

Même si l'annonce du ministre français n'a, semble-t-il pas fait, beaucoup de bruit à la grande messe mondiale de l'industrie du futur, je trouve cette initiative qui vise à valoriser l'inventivité de l'industrie française plutôt louable.

J'ai retenu ci-dessous 4 raisons principales d'aprouver cette initiative : 

#1 Rattrapper le retard sur les USA et l'Allemagne

Si l'annonce d'Emmanuel Macron n'a pas fait autant de bruit qu'espéré, c'est aussi et surtout parce qu'elle s'inscrivait au cours d'une édition de la Hanover Messe où les USA étaient pour la première fois le pays mis à l'honneur. Barack Obama et Angela Merkel eux-même s'étaient donnés rendez-vous pour l'inaugurer.

Dans une foire organisée en Allemagne entièrement dédiée à l'industrie du futur, où les sujets de discussions tournent autour de l'Internet des Objets, des Smartgrids, de la production additive et de l'impression 3D, comme de l'automatisation ou de la robotisation, il est clair que la mission n'était pas gagnée d'avance. 

La France,il faut bien le reconnaitre, a accumulé un retard important sur ces questions de la transformation numérique de l'industrie, et même si le sujet commence à émerger, l'usine 4.0 reste encore un concept flou pour de nombreux dirigeants de PME Industrielles.

Dans la bataille qui s'annonce, il s'agit de connecter et de mettre en réseau tous les outils, de la production à la supply chain, et le monde entier s'active à définir les standards qui permettront l'emergence de futures plateformes intermediaires, les apps stores de l'industrie du futur. Google est déjà sur la brèche depuis longtemps, et la présence à Hanovre des dirigeants de Microsoft, de Général Electrics, ou de SAP est plus qu'un signe.  Pour tout dire, en Allemagne, on a réagit depuis 2005 déjà, à l'époque du lancement des premiers programmes américains sur les systèmes cyberphysiques.

Il était donc temps qu'un ministre de l'économie donne l'exemple. La France doit changer de posture en accélérant sur ces questions de transformation digitale de l'industrie, et cela devient urgent pour contrer le déclin industriel déjà engagé dans notre pays.

#2 Capitaliser sur le succès de la French Tech

Tout n'est pas si noir, et dans le secteur du digital, les startups française n'ont pas à rougir. Il fait bon entreprendre dans notre pays, même s'il existe des difficultés. Le label French Tech est maintenant reconnu à l'internationnal comme gage de la qualité et de l'ingéniosité de notre filière numérique et technologique. Il est plutôt judiciceux de profiter de cet élan en impulsant une dynamique similaire à l'industrie française. Certes, cela ne fera pas tout, mais l'état d'esprit et l'image sont importants !

#3 IoT, Big Data, Robotique : la France a des atoûts

On peut regretter le rachat de la pépite française Withings par Nokia, mais on peut aussi y voir une réussite française. Dans le domaine des objets connectés et du Big Data, les entreprises françaises sont ainsi loin d'être à la traine. C'est même plutôt l'inverse. Quand on sait que l'industrie du futur se construit justement sur le croisement de ces technologies avec les techniques industrielles plus classiques, c'est prometteur non ?

Pour finir, j'ajouterai que le robot Nao commercialisé par Aldebaran est aujourd'hui l'un des plus vendus au monde, ce qui est rassurant sur les capacités françaises dans le secteur de la robotique, face aux coréens, chinois et japonnais.

#4 Réenchanter l'industrie

J'en avais déjà parlé ici, l'image de l'industrie n'est pas au top en France, en particulier auprès des jeunes.  Pourtant Germinal c'est terminé depuis longtemps dans notre pays, et les postes ou les compétences recherchés aujourd'hui sont pointus et plutôt bien rémunérés. 

Cettre transformation digitale de l'industrie génère de nouveaux besoins, de nouvelles opportunités et promet de nouvelles façons de travailler dans le secteur industriel. 

Associer l'image de l'industrie française à un label qui vise à valoriser l'innovation et la créativité, c'est toujours bon à prendre pour susciter des vocations dans l'industrie auprès de nos jeunes, en particulier auprès des filles !

Alors, on y croit ?

Nouveau call-to-action
 

Demandez l’agence experte
de la c r o i s s a n c e p o u r l i n d u s t r i e .

Remonter