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Construire le système d’exploitation de l'industrie 4.0


Dans cet épisode podcast Industrial Growth, nous avons rencontré Luc Leroy, fondateur et PDG de Full Speed Automation.

Créée en 2020, Full Speed Automation se positionne sur le marché de l'automatisation des processus industriels dans une démarche « no code ». Le logiciel permet de programmer des machines de production sans avoir à manipuler du code informatique, contribuant ainsi à l'accélération de la transition de l'industrie vers le 4.0. 

Et à sa tête : Luc Leroy ! Après une dizaine d'années chez Tesla, la création de plusieurs startups et son évolution en tant que directeur de la branche automatisation chez Tesla, Luc a souhaité se lancer dans un grand projet, celui de la transition des industriels vers des systèmes d'exploitation modernes

Dans cet épisode podcast Industrial Growth, nous avons rencontré Luc Leroy, fondateur et PDG de Full Speed Automation.

Créée en 2020, Full Speed Automation se positionne sur le marché de l'automatisation des processus industriels dans une démarche « no code ». Le logiciel permet de programmer des machines de production sans avoir à manipuler du code informatique, contribuant ainsi à l'accélération de la transition de l'industrie vers le 4.0. 

Et à sa tête : Luc Leroy ! Après une dizaine d'années chez Tesla, la création de plusieurs startups et son évolution en tant que directeur de la branche automatisation chez Tesla, Luc a souhaité se lancer dans un grand projet, celui de la transition des industriels vers des systèmes d'exploitation modernes

Dans cet article, nous vous proposons un aperçu du parcours fascinant de Luc Leroy, de ses apprentissages et de sa vision du marché industriel.

 
 
Au sommaire de cet épisode :



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Adobe, la grande machine

Durant sa dizaine d'années chez Adobe, Luc a eu l'occasion d'exercer plusieurs métiers. Il explique que ce parcours lui a permis d'apprendre beaucoup de choses que ce soit d'un point de vue de la méthodologie, mais également au niveau organisationnel : comment un leader américain fonctionne ? Comment sortir 10 produits par an avec la qualité que l'on connait chez Adobe ?

La clé, selon lui, c'est une exécution des opérations très puissante ! D'abord décontenancé par des roadmap trimestrielles (versus en startups où l'on sort de nouvelles fonctionnalités toutes les semaines) il comprend très vite que derrière ce rythme, les résultats sont présents. 

Une certaine dichotomie existerait dans le monde de l'entreprise américaine...

"On pense arriver dans le monde des bisounours : qualité de vie extraordinaire, progrès social, bien payé etc. Mais derrière il vaut vraiment que ça livre, et c'est impitoyable". 


Ce paradoxe, on le retrouve à tous les niveaux. Alors quelle est la bonne solution ?Un travail plus incrémental comme en France ou des prises de décisions très lourdes à chaque trimestre comme aux Etats-Unis ? Cela se vaut, selon lui.

Leadership et responsabilisation chez Tesla

Après son expérience chez Adobe, il rejoint Tesla, pour s'occuper de la branche automatisation du constructeur automobile. Il explique avoir été surpris par l'agilité de l'entreprise pour le recruter : il leur a fallu 72h pour lui faire passer son entretien, le challenger, effectuer le suivi et lui faire une offre !

Chez Tesla, Luc est très impressionné par la capacité du leadership, quelque soit son niveau, à plonger dans les sujets et à faire avancer les projets. La responsabilisation de tout le monde est très importante et on le sent. 

Cela se sent notamment avec les systèmes de récompense : les team players, les top performers... Parallèlement à ça, la fameuse promotion des erreurs dans les itérations (C'est en faisant des erreurs que l'on apprend), est ici bien réelle !

Je n'ai jamais vu Elon (Musk) aussi heureux que le jour où on a cartonné le modèle 3 lors de tests. On venait en fait de trouver le point à ne pas dépasser pour que ce soit vraiment optimal.

 

Là où j'ai le plus appris avec mes équipes, c'est donc allant jusqu'au point de basculement et parfois en le dépassant ! 

Vers une industrie 4.0 ?

Côté software, l’industrie de 2023 repose sur des plateformes et outils qui ont 30 ans et n’ont pas beaucoup évolué. Alors que les dernières années ont été marquées par des des transformations numériques profondes (smartphones, essor des réseaux sociaux, IA...) le développement de logiciels sur les automates prend énormément de temps et nécessite des ressources importantes.
 
Mais alors pourquoi ce retard est-il si important ? Selon Luc, la raison principale est la délocalisation de la production. En effet, celle-ci a eu pour conséquence de figer le développement des logiciels. Nous jouions sur le variable coût de la main d’oeuvre, et non sur la performance des systèmes. 
 
L'automatisation devient tellement rentable que les logiciels n'ont pas besoin d'être challengé ; dès qu'il y a un besoin d'être un peu plus rentable, on relocalise.
 
La deuxième raison de ce retard, selon lui, est la pénurie d'ingénieurs automaticiens alors même que des acteurs cherchent à accélérer la transition vers l'usine du futur. C'est d'ailleurs de ce constat qu'est né VITESSE, la solution de Full Speed Automation : fournir une plateforme no-code pour programmer, mettre en route et maintenir les équipements très rapidement.

À retenir… 

Full Speed Automation, une solution innovante ? 

C'est pas innovant dans le sens où plein l'ont fait, mais cela ne fonctionnait pas.


La raison ? C'est la couche horizontale (le socle commun) qui va donner accès à toutes les primitives que l'on manipule, qui n'existait pas. Si l'on prend l'exemple des ordinateurs portables, des systèmes d'exploitation tels que Mac OS ou Windows ont été créés pour permettre une abstraction de tout ce que l'on va venir ajouter.

À chaque fois que des acteurs ont voulu faire du no code dans le manufacturing, ils se retrouvaient confrontés à développer des logiciels très spécifiques, sur leur marché de niche. Donc forcément ça bloque !

« L'approche avec VITESSE a été de dire, on va faire le contraire : on va commencer par le bas, comme un système d'exploitation, et on va remonter petit à petit. Aujourd’hui il s’agit de construire le système d’exploitation de cette industrie 4.0. !"

Une belle conclusion !

 

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