Clémence Serraz et Florian Dordain, de Tesseract Solutions, partagent leur expertise et les bonnes pratiques pour réussir un projet de déploiement de cobot industriel.
Retour sur les moments forts de cet échange instructif :
Le cobot n’est pas destiné à remplacer l’humain, son rôle est coopératif et sert d’assistance à son opérateur. À l’inverse des robots classiques, qui eux vont remplacer la main d’oeuvre (et par conséquent supprimer des emplois), le cobot va agir en collaboration avec l’humain. Sous forme de bras articulé, il peut évidemment réaliser des choses que l’humain ne peut pas, mais permet surtout d’automatiser de nombreuses tâches dans la chaîne de production, offrant donc un gain de temps dans le processus.
Mais surtout un gros avantage économique, il s’avère que le cobot peut être rapidement rentable. En effet, il n’est pas hors-de-prix, comptez minimum 90€. Le ROI est souvent atteint en moins d’un an, et cela grâce à une meilleure organisation du travail.
Il est important qu’une équipe-projet détermine à quels problématiques l’installation d’un cobot va répondre. Il faut ensuite rédiger un cahier des charges analyser les besoins et établir les solutions en accord avec le contexte, donc faire un audit en retraçant tout cela.
Il est important de choisir un intégrateur qui va accompagner, conseiller et mettre une solution efficace en place.
L’aspect sécuritaire est primordial, il faut prendre en compte :
Enfin le dernier point est la simplicité d’utilisation du cobot, il faut que l’opérateur soit capable de le programmer lui-même, que ce soit une aide au quotidien et non pas un obstacle à l’efficacité.
Tout cela est important à prendre en compte avant de vouloir installer un cobot dans son entreprise. Polyvalent, rentable et simple d’utilisation il peut être une véritable plus-value pour une entreprise. De plus la cobotique est abordable financièrement même pour des PME, qui peuvent aussi bénéficier d’aides.