PDC Europe est une entreprise familiale créée par le père Vandevoorde en 1984. Le technicien de formation découvre le manchonnage de décor, concept totalement inexistant en Europe à l’époque. L’entreprise se spécialise alors sur ce marché de niche, qui permet la protection, décoration, conditionnement et mise en lot de produits d’industries en tous genres, agroalimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques...
Derek, fils du fondateur, reprend l’entreprise il y a un peu plus de dix ans de cela. Aujourd'hui, il partage avec nous ses secrets, ceux qui ont permis à l’entreprise de tirer parti de la période d’arrêt causée par la pandémie et la place du plastique dans l’industrie.
Derek Vandevoorde a longtemps attendu ce moment, cette rentrée de septembre, celle qui lui permettrait d’enfin mettre sous cloche l’entreprise et de conclure tout ce qui avait été commencé et qui traînait dans les tiroirs de PDC. Depuis plusieurs années, il comptait prendre le temps de réfléchir et retravailler la stratégie et l’approche de l’entreprise, pour cela, encore fallait-il avoir le temps. Et forcément l’arrivée de la Covid-19 a offert cette opportunité. La pandémie a mis sur pause une partie de la production de l’entreprise picarde qui exporte 80% de ses réalisations. Une pause qui a donc permis de se poser les bonnes questions et d’évoluer “par nécessité”.
Chez PDC l'innovation a toujours été considérée comme “la victoire de la curiosité sur l’habitude”. Avec la Covid, “la nécessité est devenue mère de toute innovation”. C’est ainsi que les mois qui ont suivi la crise ont donné lieu à une nouvelle démarche de commercialisation, avec notamment l’ajout de nombreuses machines en vente, mais toujours dans la recherche de l’essentiel. Le bureau d’études est le plus gros service de l’entreprise, l’innovation ne s’arrête jamais vraiment ! Les équipes, elles aussi ont évolué. Il fallait logiquement chercher du sang neuf totalement en accord avec ce qui se fait aujourd’hui à PDC.
Puise des ressources fossiles, pollue, contient des produits chimiques, difficile à recycler... le plastique est constamment pointé du doigt et souffre d’une image en perdition dans l’esprit des gens. Difficile de défendre et promouvoir vos produits quand le matériau de ceux-ci est accusé de tous les maux ? Pas pour Derek Vandevoorde qui avance que le plastique est la meilleure solution pour répondre aux fonctions de l’emballage qui sont :
De plus, le PET (polytéréphtalate d’éthylène) peut être recyclé jusqu’à neuf fois, sans perdre ni ses caractéristiques mécaniques, ni sa transparence. Ainsi pour Derek, le problème du plastique vient du mauvais comportement des utilisateurs et de certaines filiales de recyclages pas ou peu optimisées.
Les consommateurs et les industriels veulent de plus en plus agir proprement, ainsi il faut leur offrir un maximum de bonnes informations. “Plus le client sait de quoi il en retourne, plus il a la maîtrise sur sa décision, plus on considère qu’on a de chances de travailler ensemble”, explique le PDG de PDC. Les solutions étant mûrement réfléchies et optimisées, la société s’assure d’acquérir les clients qui cherchent à se renseigner le plus, à comprendre, et pas seulement ceux qui suivent les grandes tendances. Un prospect éclairé choisira ainsi PDC et surtout y restera, la relation de confiance étant rapidement développée.
La dure période de Covid-19 a permis à la société picarde de relever de nouveaux défis, de changer de stratégie et redéfinir ses objectifs. À l’instar de chez JPB Systeme de Damien Marc ou encore d’ANVI Plasturgie, la pandémie a permis un retour aux sources, en se focalisant sur l’essentiel et en innovant par nécessité. Pour Derek Vandevoorde, la réussite d’une entreprise industrielle réside dans “l’équilibre savant entre les ressources, la volonté des parties prenantes, et l’environnement”, une maxime qui explique en partie la position de leader mondial de PDC dans le secteur des manchons et le bel avenir qui lui est promis.