Avec plus de 100 exposants, constructeurs de robots industriels, intégrateurs, start’ups et fournisseurs de composants, le salon Global Industrie 2019 était une belle occasion de découvrir les outils qui permettent de rendre l’usine plus flexible, d’augmenter sa productivité mais aussi d’alléger les opérateurs de tâches pénibles tout en rendant leur travail plus attractif.
Justement, nous avons profité de l'occasion pour rencontrer trois d'entre eux qui ont accepté de nous expliquer comment ils aident leurs clients à grandir.
Pour Eduardo Jara, business developper chez Humarobotics, le propos du robot collaboratif est de pouvoir automatiser des tâches sans vraie valeur ajoutée sans que cela n'implique de contraintes trop fortes. Gain de place, occupation au sol réduite et facilité de programmation sont quelques uns des atoûts de ces cobots qui sont désormais de plus en plus présents aux côtés des opérateurs dans nos usines.
Contrairement aux robots traditionnels qui sont en général déployés pour des volumes de production important, un cobot peut déjà être extrêmement rentable pour des volumes moindres. Cela ouvre la possibilité à de petites entreprises de s'équiper et d'améliorer leurs performances.
Comme leur nom l'indiquent, les cobots interviennent en collaboration avec l'homme. Ils ne remplacent pas le travail des opérateurs mais vient plutôt lui faciliter la vie en rendant les taches répétitives moins pénibles. Des start-ups comme Tesseract solutions, sont justement là pour faciliter cette intégration. De nombreuses questions peuvent se poser lorsqu'on décide de franchir le cap. Rendre simple la mise en oeuvre et la programmation des robots et aider à conduire le changement en éliminant les craintes ou réticences qui pourraient apparaitre, c'est le job de Thibauld Enfroy, Florian Dordain et Clémence Serraz.
La start-up picarde a développé des solutions logicielles et une expertise qui permettent une programmation simplifiée des robots. Le gros avantage pour l'entreprise, c'est ici de mieux impliquer l'opérateur qui va utiliser le robot en le rendant plus responsable de la machine sur son poste de travail. La conséquence c'est moins de turn over et plus d'attractivité pour le poste, ce qui est crucial à l'heure où l'industrie peine à recruter des talents.
Preuve que la robotique n'est pas réservée à de grands groupes et qu'elle est désormais accessible à tout type d'entreprise, elle peut désormais faciliter la vie des pâtissiers.
3Desserts graphiques est une start-up qui conçoit des imprimantes 3D alimentaires qui s'appuient sur des robots.
L'objectif de ces machines est double :
- Eliminer la pénibilité des taches de décoration des pâtisseries qui se font en général manuellement avec une poche à douille et qui sont à l'origine de pathologies professionnelles bien connues des pâtissiers
- Permettre d'industrialiser la décoration et donc d'ouvrir la voie à plus de personnalisation des desserts, ce qui correspond à une vraie demande des consommateurs.
On le voit, une véritable révolution robotique est en cours, transformant la façon dont les industriels produisent et s'adaptent à un environnement de plus en plus compétitif. Bonne nouvelle, on dirait que les PME et start-ups françaises ne sont pas en reste par rapport à cette transformation !
Si vous aussi vous aidez vos clients à grandir, à viser et atteindre des objectifs toujours plus ambitieux partagez avec nous (et toute la communauté Industrial Growth) votre expertise !
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